Soirée Cinéma 2023 – Anselm, le bruit du temps

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Chaque année, en parallèle du Salon et dans le cadre des Coups de Cœur organisés par les Amis du Théâtre des Sources et du Cinéma Le Scarron, notre association présente un film d’art, biopic ou documentaire. La séance a lieu au Cinéma de Fontenay-aux-Roses, aux tarifs habituels.
Elle est présentée et suivie d’un débat animé par les artistes de l’association.

Jeudi 21 décembre 2023  à 20h30, les spectateurs ont vécu une expérience de cinéma unique avec
« Anselm (Le bruit du temps) »
//// film en 3D, réalisé par Wim Wenders – 2023 – 1h34min

Ci-dessous vous trouverez des podcasts à écouter
ainsi que le document qui sera remis en salle lors de la soirée.

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ARCHIVES :

Soirée cinéma 2022 : Shirley, un voyage dans la peinture d’Edward Hopper
Soirée cinéma 2021 : Louise BOURGEOIS : l’araignée, la maîtresse et la mandarine
Soirée cinéma 2019 : Pierre SOULAGES, de Stéphane Berthomieux
Soirée cinéma 2018 : RENOIR, de Gilles Bourdos
Soirée cinéma 2017 : Peggy GUGGENHEIM, la collectionneuse, de Lisa Immordino Vreeland
Soirée cinéma 2016 : Gerhard RICHTER – Paintings, de Corinna Belz
Soirée cinéma 2015 : Le Mystère PICASSO, de Henri-Georges Clouzot

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ECOUTER / VOIR /

PODCASTS de FRANCE CULTURE :

LA CONVERSATION SCIENTIFIQUE
L’art cosmogonique d’Anselm Kiefer (2015, 59 min.) : 
« D’Anselm Kiefer on connaît les tableaux, les sculptures et l’amour qu’il a pour les livres. Cet artiste complet aime évoquer sa fascination pour l’œuvre de Robert Fludd, ce penseur anglais de la Renaissance, qui était tout à la fois médecin, physicien, mystique, et qui s’attachait à théoriser une sorte d’harmonie entre le macrocosme (disons le monde) et le microcosme (disons l’homme et ce qui le constitue). Anselm Kiefer reçoit dans son immense atelier pour évoquer son œuvre, son rapport personnel à la matière et à la cosmologie. »

HORS-CHAMP (2016)
Lorsqu’on demande à Anselm Kiefer si sa pluridisciplinarité fait de lui un artiste complet, il répond « je ne sais pas tout faire. Je ne sais faire que de l’art, pas la vie. (…) il faut distinguer l’art de la vie, sinon c’est le chaos. ». Enigmatique, il poursuit : « je crois que la vie et le monde qui m’entourent sont une illusion. L’art c’est aussi une illusion mais à un autre niveau. ».
Interview par Laure Adler suite à l’exposition du Centre Georges Pompidou en 2016.
Anselm Kiefer 1/2 
44 min.
Anselm Kiefer 2/2 
45 min.

L’Art survivra à ses ruines, la leçon inaugurale d’Anselm Kiefer au Collège de France, le 2 décembre 2010. 59 min.
« l’artiste produit du sens dans un océan d’absurde. Il le fait en métamorphosant les choses les plus laides, les plus insignifiantes, en splendeurs. »

LES REGARDEURS
 (2023, 59 min.)
Anselm Kiefer, le mystère de l’art.
Déambulation dans l’atelier de Anselm Kiefer à Croissy-Beaubourg (Seine-et-Marne) : rencontre avec un artiste dont l’identité est avant tout allemande, et dont l’univers empreint de kabbale prend forme dans la diversité des matériaux utilisés.

Interview filmé de l’artiste par Léa Salamé sur FRANCE INTER (2023, 17 min.) : Anselm Kiefer : « Ma carrière s’est faite à New York, mais les Allemands me détestent toujours »

 

à propos de l’association

L’association L’Art à Fontenay existe depuis 1986.
En 2013, elle a évolué et donné un nouveau visage à son salon.
>>> lire l’historique ci-dessous

Siège social :
Maison des Association, 10, place du Château Sainte Barbe
92260 FONTENAY-aux-ROSES

Contact : artafontenay[at]gmail.com
Suivez nous sur Facebook !

Membres du Conseil d’Administration 2023-2024 :
Myriam Mornac, présidente
Michel Giraud, vice-président et trésorier

Astrig Alyanakian, Jacqueline Chesta, Florence Dechanet, Maggy Kermarec,
Valérie Nogier, Tatiana Oléa, Olivier Rivière, Marlène Seror,
administrateurs

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1986-2016 : L’association L’Art à Fontenay fête ses 30 ans
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HISTORIQUE

La Fondatrice, Nicole Coiffard (1941 – 2007)
C’est en 1986 que l’association a été créée à Fontenay-aux-Roses par Nicole COIFFARD. Nicole a commencé à peindre tardivement mais s’est très vite attachée à transmettre sa passion en animant un cours au CCJL (Centre Culturel Jeunesse et Loisirs) où enseignait alors la peinture à l’huile, l’aquarelle et les cours de modèle vivant. Puis la mairie lui confia l’initiation des enfants des écoles primaires au dessin et à la peinture, une mission qui lui tenait particulièrement à cœur. Lorsqu’elle crée « L’Art à Fontenay », c’est afin de promouvoir le travail des élèves de l’atelier du CCJL. 29 salons seront organisés sous sa présidence. Quant à ses œuvres personnelles, elles ont été récompensées par des prix et médailles des villes de Paris, Marseille et Cannes.

Le Salon
Dès sa création, le salon est une exposition également ouverte aux artistes des villes voisines, et pour donner encore plus de prestige à ces expositions, des artistes reconnus sont conviés en tant qu’invité d’honneur. Les expositions ont lieu dans les salons du Château Sainte Barbe, qui font partie aujourd’hui de la Médiathèque. Au départ, deux expositions étaient organisées par an, une «Petits Formats» en mai et une «Grands Formats» en novembre. Puis une exposition par an à partir de 1993. Des concours de poésie étaient parfois associés au salon.
Un invité d’honneur était choisi par Nicole ; Jean-Michel COIFFARD était Responsable du Salon. Le premier salon, qui a eu lieu en novembre 1986, avec comme invité d’honneur le sculpteur René Letourneur. Son fils Jean Letourneur, lui, fut invité en 1992. Des prix étaient remis par «MARIN Beaux-Arts» d’Arcueil. Le fleuriste «les Roses de Fontenay» offrait la décoration florale du Salon. Le buffet était réalisé sur place, le jour du vernissage, par les exposants bénévoles.

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L’association avant 2013
Nicole, qui portait presque à elle seule l’association, tenta de la dynamiser au profit de ses membres. Des conférences et des sorties culturelles ont été ainsi organisées : une visite de Giverny en car, un échange culturel avec la ville jumelée allemande Wiesloch et la Mairie de Fontenay, des sorties pour peindre sur le motif à l’Arborétum de Châtenay-Malabry, deux sorties à la découverte de Fontenay et ses écrivains. Mais peu de membres participent. Nicole COIFFARD décède en septembre 2007. Son époux, Jean-Michel, assure le Salon de novembre puis c’est Thien-Loc VUONG qui prend la présidence de l’association jusqu’en 2012, date du 34ème Salon. Petit à petit, les membres de l’association sont uniquement les exposants. Mis à part le bureau, qui organise le salon, il n’y a pas de membres actifs ni d’activité de l’association en dehors du salon.

La relève
Un appel est lancé par Claudie BRUNET, alors vice-présidente, pour attirer de nouveaux membres. En 2013 se réunit une assemblée générale extraordinaire. La présidence est confiée à Astrig ALYANAKIAN et un nouveau bureau est constitué.

Désormais, afin de préparer en amont la scénographie de l’accrochage et ainsi proposer au public une meilleure lisibilité des créations exposées, le choix des oeuvres se fait sur dossier. Les artistes souhaitant exposer présentent un dossier de candidature et un Comité sélectionne dans un premier temps les dossiers, puis à l’intérieur des dossiers, les oeuvres.

Alors qu’auparavant les prix décernés aux lauréats l’étaient par catégories de médiums (prix de peinture, prix de sculpture…), de nouveaux prix sont créés avec l’idée de montrer qu’on peut regarder et apprécier les œuvres autrement qu’en les catégorisant par leur genre. Ils ont été nommés en référence à des personnalités liées à l’histoire de l’art et de la littérature de la ville de Fontenay-aux Roses.

L’accent est également mis sur la médiation auprès du public. Une bibliographie  est rédigée pour chaque salon et renvoie les visiteurs dans les rayons de la médiathèque. Selon les années, des événements sont associés à l’exposition : projection de film, conférence, démonstration…

Depuis 2014, dans le cadre des « Coups de Cœurs du cinéma » organisés par l’association des Amis du Théâtre et du Cinéma Le Scarron, un partenariat nous permet d’ajouter à la programmation du salon une « soirée cinéma » avec projection et débat autour d’un film en lien avec l’art, documentaire ou biopic (voir la page soirée cinéma sur ce site).

Soirée Cinéma 2017 – Peggy Guggenheim, la collectionneuse

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En parallèle du Salon 2017 et dans le cadre des Coups de Cœur
organisés par les Amis du Théâtre des Sources et du Cinéma Le Scarron,
notre association a présenté « Peggy Guggenheim, la collectionneuse »
de Lisa Immordino Vreeland.
//// Film documentaire – couleur – 2017 – 1h36mn

La séance a été suivie d’un débat aimablement animé par Gilbert Cabasso.
Merci aux spectateurs fidèles !


« Libre et avant-gardiste, Peggy Guggenheim a traversé les bouleversements du XXème siècle aux côtés d’artistes qu’elle a fait connaître mondialement. Elle a notamment révélé le talent de Jackson Pollock, Alexander Calder ou encore Max Ernst. Des entretiens inédits de Peggy Guggenheim elle-même ainsi que des témoignages d’artistes et de critiques d’arts mettent en lumière la vocation et la vie tumultueuse de cette grande collectionneuse et icône de l’art moderne. » (Allociné)

« Du surréalisme parisien à l’expressionisme abstrait new-yorkais Peggy Guggenheim sut déceler le génie artistique de ceux que le monde institutionnel de l’art ne reconnaissait pas encore. Mondrian, Pollock, Duchamp, Ernst et tant d’autres: tour à tour mécène ou amante, collectioneuse, Peggy Guggenheim sut défendre sa sensibilité et son regard original. De son enfance, placée sous l’ombre de la disparition tragique de son père dans le naufrage du Titanic, à l’acquisition du Palazzo à Venise dans lequel se trouve encore aujourd’hui sa collection, Lisa Immordino Vreeland trace le portrait d’une femme iconoclaste et fascinante. » (France Culture)

PODCAST « Peggy Guggenheim, le regard d’une femme amoureuse de l’art »
à écouter sur le site de France Culture ici

« Il y a un petit scoop dans Peggy Guggenheim, la collectionneuse, le documentaire consacré par Lisa Immordino Vreeland à l’excentrique Américaine, découvreuse de Jackson Pollock et de Robert Motherwell. La réalisatrice, coup de bol, a retrouvé des enregistrements perdus d’interviews effectuées en 1978-1979 par sa biographe autorisée, Jacqueline Weld, qui servirent à l’écriture de Peggy : The Wayward Guggenheim (…) il demeure émouvant que ce soit cette voix saccadée qui serve de fil rouge au film, avec son timbre chuintant hors du temps (…) » (Libération)

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Soirée cinéma 2022 : Shirley, un voyage dans la peinture d’Edward Hopper, de Gustav Deutsch
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Soirée cinéma 2015 : Le Mystère PICASSO, de Henri-Georges Clouzot